Quelle est cette plante ?	Grande Bardane
Nom latin de la Grande Bardane ?	Arctium lappa L. = A. major Gaernt. = A. minus (Hill.) Bernh. = A, tomentosum
Famille de la Grande Bardane ?	Asteraceae
Partie utilisée de la Grande Bardane ?	Racine fraîche récoltée à l’automne
Sphère d'action de la Grande Bardane ?	Détoxifiant avec un tropisme cutané
Indications thérapeutiques en usage externe de la Grande Bardane ?	Furonculose, acné, impétigo Mycose Peau séborrhéique Eczéma Psoriasis Intoxications chimiques et médicamenteuses Hépatite chronique/médicamenteuse drainage de la peau et des systèmes digestif et urinaire
Posologie de la Grande Bardane ?	Drogue : 2-6 g 3x/j TM : 8-12 ml 3x/j
Précaution d'emploi de la Grande Bardane ?	Sensibilité particulière aux Asteraceae (dermatite de contact
Contre-indication de la Grande Bardane ?	Enfant < 18 ans (EMEA Monograph!) Lithiase rénale
Quelle est cette plante ?	La pâquerette
Nom latin de la pâquerette ?	Bellis perennis
Famille de la pâquerette ?	Asteraceae
Partie utilisée de la pâquerette ?	Plante entière fleurie fraîche (homéo)/sommités fleuries (phyto)
Sphère d'action de la pâquerette ?	cicatrisation
Propriétés de la pâquerette ?	Anti-oxydante Cicatrisation des plaies in vitro et in vivo Stimule la production de fibroblastes et la synthèse du collagène Antibactérienne sur lignées de bactéries Gram+ et Gram- Antifongique (saponosides) Candida albicans
Indications de la pâquerette ?	- En UE : cicatrisation, vergetures, suites de chirurgie gynécologique - En interne : en homéopathie 5CH, 3 granules 3x/j post opératoire trauma gynéco (chirurgie seins, petit bassin) - Expectorante et adoucissante dans les pathologies ORL en tisane
Posologie de la pâquerette ?	Tisane : 1,5-4,5 g/j Homéopathie : 3 granules 3x/j Huile solaire
Précaution d'emploi de la pâquerette ?	Pas de restriction, plante alimentaire considérée comme sécuritaire
Quelle est cette plante ?	La pensée sauvage ou violette tricolore
Nom latin de la pensée sauvage ou violette tricolore ?	Viola tricolor L. et/ou sbsp Viola arvensis Murray (Gaud) et V. vulgaris Koch (Oborny)Violaceae
Partie utilisée de la pensée sauvage ou violette tricolore ?	Parties aériennes fleuries
Sphère d'action de la pensée sauvage ou violette tricolore ?	peau/drainage des émonctoires (peau, reins, foie)
Propriétés de la pensée sauvage ou violette tricolore ?	- Anti-inflammatoire (eczéma in vivo) - Anti-oxydante - Antibactérienne sur Staphylococcus aureus, Bacillus cereus, Staphylococcus epidermidis et antifongique Candida albicans en tisane - Diurétique (augmentation excrétion des chlorures sans augmentation de volume urines in vivo) - Veinotonique - Anticoagulante/antiagrégant plaquettaire - Expectorante - Antitussive - Cytotoxique in vitro sur lignées de cellules cancéreuses humaines
Indications de la pensée sauvage ou violette tricolore ?	- Prurit vulvaire - Herpès - Ulcères variqueux/ulcères variqueux eczématisé - Psoriasis - Eczéma - Urticaire - Acné - Séborrhée - Stimule les fonctions d’élimination - Inflammation des voies respiratoires (pharyngite, asthme, coqueluche, bronchite), améliore l’anxiété liée à l’asthme (Morel)
Posologie de la pensée sauvage ou violette tricolore ?	Drogue : 3 g/j Usage externe : 4g/ 150 ml d’eau TM 20 gouttes 3x/j Lotion (associée à souci ou Plantain)
Contre-indication de la pensée sauvage ou violette tricolore ?	Enfant < 12 ans (pas de données, EMEA Monograph) Femme enceinte ou allaitante (idem)
Précaution d'emploi de la pensée sauvage ou violette tricolore ?	Sensibilité aux dérivés salicylés
Interaction médicamenteuse de la pensée sauvage ou violette tricolore ?	Anticoagulants (dérivés salicylés et coumarines)
Quelle est cette plante ?	La Grande consoude
Nom latin de la grande consoude ?	Symphytum officinale
Sphère d'action de la grande consoude ?	vulnéraire
Propriétés de la grande consoude ?	- Anti-inflammatoire (études cliniques sur douleur et inflammation dans ecchymoses, entorses et douleurs des articulations, myalgies) - Cicatrisant : granulation des tissus en cas de brûlure, plaie, ulcères cutanés - Antigonadotrophique (acide lithospermique)
Indications de la grande consoude ?	- Retard de cicatrisation des plaies et brûlures - Psoriasis - Ecchymose - Entorse UE et homéopathie 5CH - Tendinite UE - Fracture UE et homéopathie 5CH - Douleurs de dos
Posologie de la grande consoude ?	Ne pas utiliser au-delà de 10 J (EMA Monograph) Homéopathie : pas de CI Drogue : 15g/l en UE
Contre-indication de la grande consoude ?	Enfant < 18 ans (EMEA Monograph) Femme enceinte et allaitante
Précaution d'emploi de la grande consoude ?	Exposition journalière aux alcaloïdes pyrrolizidiniques (hépatotoxiques) < 35 µg
Quelle est cette plante ?	La bourrache
Nom latin de la bourrache ?	Borago officinalis
Famille de la bourrache ?	L. Borraginaceae
Partie utilisée de la bourrache ?	Sommité fleurie
Indications de la bourrache ?	– agit sur les états délirants ou mélancoliques provoqués par la fièvre ou les maladies infectieuses – favorise l’élimination des toxines, – stimule les émonctoires et la circulation capillaire, – inflammations aiguës ou chroniques des voies respiratoires – fièvres éruptives sur fond anxieux – prévient les complications de la rougeole et de la scarlatine – Draine le système respiratoire – Bronchite et BPCO
Posologie de la bourrache ?	Tisane : 5–10 g drogue
Précaution d’emploi de la bourrache ?	– Pas d’usage prolongé, alcaloïdes pyrrolizidiniques sont carcinogènes à dose élevée 10 µg/j en tisane, 1 µg/j dans les autres formes galéniques – 4 semaines de traitement par an maximum.
Interactions médicamenteuses de la bourrache ?	Huile : Phénothiazines (antipsychotiques)
Quelle est cette plante ?	La mauve
Nom latin de la mauve ?	Malva sylvestris
Famille de la mauve ?	L. Malvaceae
Partie utilisée de la mauve ?	Fleur/feuille
Composition chimique de la mauve ?	Mucilages et anthocyanosides
Indications de la mauve ?	– laryngite, pharyngite, raucité, toux (sèche et productive) – constipation, colite spasmodique, gastro–entérite – syndrome métabolique (feuille), état de pré diabète (feuille) – en UE, prurit, démangeaisons, affections cutanées, cicatrisation, suite de brûlures et de radiodermite, en bain de bouche en cas d’angine et de gingivite, crevasses et gerçures
Posologie de la mauve ?	Tisane, cataplasme, pommades – tisane, fleurs en infusion (démarrer à froid), 3–6g/J (EMA) Adultes et adolescents ; ou feuilles en décoction 5,4 g/j (EMA)
Contre–indication de la mauve ?	aucune toxicité connue aux doses recommandées (Vidal)bien que l’usage chez la femme enceinte et l’enfant < 12 ans ne soit pas recommandé par EMA
Quelle est cette plante ?	Achillée millefeuille
Nom latin de l'achillée millefeuille ?	Achillea millefolium L.
Famille de l'achillée millefeuille ?	Astéracées
Partie utilisée de l'achillée millefeuille ?	Sommité fleurie
Sphère d'action de l'achillée millefeuille ?	Circulatoire et uro–génitale, action ovarienne
Constituants principaux de l'achillée millefeuille ?	chamazulène et monoterpènes, sesquiterpéniques.
Indications de l'achillée millefeuille ?	– Inflammation veineuse, thromboses liées à l’hypertension, – Aménorrhées, dysménorrhées, métrorragies, règles douloureuses, fibromes et certaines endométrioses. – Hémorroïdes avec saignements. – En usage externe, plaies cutanées, mamelons craquelés, acné, eczéma, dartres.
Toxicité et précaution d'emploi de l'achillée millefeuille ?	Allergie connue aux Astéracées et sujets épileptiques.
Contre–indication de l'achillée millefeuille ?	– Grossesse et de l’allaitement – Ulcères duodénal et gastrique, lithiase biliaire
Interactions médicamenteuses de l'achillée millefeuille ?	Un surdosage pourrait interférer avec des traitements anti–coagulants ou hypo/hypertenseurs.
Posologie de l'achillée millefeuille ?	– Teinture (1/5) : 5 ml/J – Tisane : 3 g/jour – Extrait fluide : 1–2 ml/3x/J
Recommandation d’emploi de l'achillée millefeuille ?	Syndrome prémenstruel : seconde partie du cycle
Famille du millepertuis ?	Hypéricacées
Sphère d'action du millepertuis ?	Neurovégétative / cutanée
Propriétés du millepertuis ?	– anxiolytique en interne, inducteur enzymatique – antidépresseur avec action sur les récepteurs GABA, sérotoninergique – antimicrobien (staphylocoques dorés résistants), – anti–inflammatoire, anti–oxydante, antiviral – stimule l’épithélisation dans les plaies – Sympathicotonique – Cicatrisante en UE
Indications du millepertuis ?	– Dépression légère ou modérée, état dépressif passager, démontrées par de nombreuses études cliniques – Douleurs des trajets nerveux en dilution homéopathique et en macérat huileux (névralgie de Arnold…)
Posologie du millepertuis ?	– 2–4 g de drogue en poudre – 900 mg d’extraits dosés à 2,7 mg en hypéricine Tisane, teinture, Extraits, EPS, Macération solaire dans l’huile, Dilution homéopathique
Interactions médicamenteuses du millepertuis ?	– Hypéricine : risque éventuel de photosensibilisation – Anti–rétroviraux – contraceptifs oraux – anti–coagulants – broncho–dilatateurs – IMAO (psychotropes inhibiteurs de la recapture de la sérotonine) – Inducteur enzymatique des cytochromes P450
Intérêts du millepertuis ?	– Effets rapides – Pas d’effets secondaires des antidépresseurs – Pas de risque d’accoutumance
Quelle est cette plante ?	Le millepertuis
Nom latin du millepertuis ?	Hypericum
Quelle est cette plante ?	Onagre
Nom latin de l'onagre ?	Oenothera biennis L.
Famille de l'onagre ?	Onagraceae
Partie utilisée de l'onagre ?	Graines
Sphère d’action de l'onagre ?	cutanée et gynécologique, syndrome prémenstruel
Propriétés de l'onagre ?	Anti-inflammatoire (PGE) et inhibiteur de l’agrégation plaquettaire, Elasticité de l’épiderme, Hypocholestérolémiant, inducteur de HDL, Protecteur de l’estomac (anti-ulcère), Anti-arthritique
Indications de l'onagre ?	Syndrome prémenstruel, Prévention du vieillissement cutané, Eczéma atopique, Asthme et toux à type de coqueluche
Dosages/posologie de l'onagre ?	320-480 mg/j eczéma atopique ; 200 mg/j vieillissement cutané ; 240-320 mg/j mastodynie et syndrome prémenstruel
Précaution d’emploi de l'onagre ?	Favorise l’apparition de l’épilepsie chez les patients non diagnostiqués. A prendre de préférence dans la seconde partie du cycle au milieu du repas pour une meilleure absorption des acides gras
Contre-indication de l'onagre ?	Femme enceinte et allaitante
Interactions médicamenteuses de l'onagre ?	Avec certains antiépileptiques ou antipsychotique(phénothiazine) ; Surveiller en cas de TTT anticoagulants
Quelle est cette plante ?	Souci
Nom latin du souci ?	Calendula officinalis L.
Famille du souci ?	Asteraceae
Partie utilisée du souci ?	Fleur
Composition chimique du souci ?	HE à sesquiterpènes, acide salicylique, flavonoïdes et caroténoïdes
Propriétés du souci ?	Adoucissant et apaisant des muqueuses, hypocholestérolémiant, cholérétique, sudorifique, diminue la phase d’épithélisation des plaies et stimule la synthèse du collagène
Spécificité d’action du souci ?	en interne foie en lien avec système immunitaire, en externe, cicatrisant et régénérant de la peau
Indications du souci ?	Ulcère gastrique, colite, oesophagite, furonculose, herpès, dysfonctionnement hépatique, accompagnement des chimiothérapies en homéopathie, Érythème, prévention des radiodermites en UE affections buccales en gargarisme, muscite. En lavements : antifongique et antibactérien vaginal (en association avec reine-des-prés et/ou mauve et lamier blanc)
Dosages et posologie du souci ?	Tisane : 1 tasse 3X/J en cure de 9 J 1-2 g de drogue (Anton), En macérat huileux ou en teinture, en application externe ou gargarisme, Teinture : 2-4 ml Homéopathie : 4DH en granules ou trituration
Contre-indication du souci ?	Grossesse, allaitement, hyperoestrogénie.
Précaution d’emploi du souci ?	Eviter un surdosage, ne pas dépasser 3 mois de TRT sans fenêtre thérapeutique
Association recommandée du souci ?	Tisane : voir indications en lavement vaginal et en Homéopathie avec Carduus marianus 4DH 3 prises/jour